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Jeune fille, 23 ans, Cassis
Je n'ai pas le droit. Instantanément, et d'une façon si rare chez moi, du premier regard, tu m'as fais un drôle d'effet. Quelque chose que je commence à reconnaître maintenant. Quelque chose de grisant. Et te revoir. J'avais toujours ce gris, cette chose en moi, sur le bord du rasoir, aimantée, incomprise, interdite. Je sais ton âge, et j'essaie en conséquence de m'éteindre, self-control, mais rien n'y fait. En rentrant, mes pensées se taisent mais mon inconscient en redemande.

Je rêve de toi, tu es plus présent que jamais, prêt à guérir, te plier, me réaliser, t'abandonner à moi, entier et sans concession. À mon réveil, je pourrais me recroqueviller en pleurs rien qu'en réalisant combien la réalité n'est pas à la hauteur de ce regard insistant et entier que tu me portais. J'étais le centre de ton visage. Le centre de tes désirs et de tes ambitions. J'étais ton ambition. Et pour une fois, j'avais envie de ça. J'avais envie de m'éclore, d'être ivre de toi. J'allais te céder.

DRING.

Putain de réveil qui me coupe l'herbe sous le pied. Mais comme une baffe à peine percevable, mes yeux se résignent à rester fermer plus longtemps, et lorsque j'atteins enfin le statut de consciente, j'en suis chamboulée. Chamboulée de t'avoir autant voulu. Qui que je sois, consciente ou non.

Avec cette idée de te revoir le samedi suivant, mon excitation était décuplée. Il fallait que j'arrive à vivre, à ressentir, à chair vive, cette expression si bavarde de ton visage que j'avais rencontrée dans ce rêve..
Ton regard, et qu'importe ton âge, je n'en aurais que faire dans l'instant. Je voulais juste connaître en détail, cette réciprocité interdite, je voulais la ressentir et me taire de toi...

Nous y sommes.
En entrant dans cette salle, je te cherche instantanément. Je te cherche, et puis, tu viens me chercher à ton tour. Putain. "Ma chérie", je tressaille comme une enfant, et dans mon sourcil gauche qui se lève, j'étouffe un sourire qui sait combien tu es tout ce que j'aime. Combien je voudrais t'aimer de tout mon être, si la vie m'en laisser le droit.
J'étais folle, j'étais bien, j'étais en vie et j'étais femme. Voilà, ma minute se résumait à toi.
Et puis... J'en voulais encore.
En revenant vers toi, c'était presque comme m'avouer intéressée, et sûr de l'être en retour. C'était presque, dangereux. J'allais à la rencontre de ce que m'avait insufflé mon inconscience, des talons aux pieds. Ton regard fait de noir, qui me regarde à mi chemin entre la séduction et l'insistance. J'avais du mal à choisir entre les deux.
On s'est déjà croisé quelque part ? C'est à peine croyable, cette complicité insistante entre toi et moi. Je ne me reconnaissais pas. Adieu ma transparence, adieu ma réserve, mon intériorisation et tout ces rendez-vous manqués. Tu me rendais mes droits. J'étais en vie, bon sang, cette vie trépidante, c'était toi, c'était notre osmose, c'était notre envie inavouée.
J'ai reçu ce que m'avait promis mon inconscience.
En rentrant, je ne pensais qu'à toi, et mon ventre me réclamait un goût de "encore"..
En te laissant m'écrire longuement, tu m'as clairement fais comprendre ce que tu avais dans le ventre à mon égard. "Si j'avais 10 ans de moins, j'aurais voulu être ton homme..."
Mes cils cessent de cligner brusquement. Je souris bêtement comme si j'obtenais enfin la vérité que je convoitais. Je ne peux m'empêcher de repenser à ce rêve où tu me portais des mots similaires. Cette soirée entre deux téléphones manque de ton regard noir vertigineux. Je cours dans mon lit, comme pour t'avoir auprès de moi, au plus près de l'envie irrépressible et incompréhensible que j'ai pour toi. Cette soirée à s'écrire et à s'imaginer ensemble, je me dois de l'écourter. Et ma poitrine m'ordonne d'aller chercher de l'air ailleurs lorsque je pense que l'on ne se reverra sans doute jamais.
J'avoue, cet homme a la quarantaine. Cet homme est marié. J'avoue, la vie est mal faite, les époques confondues, les rendez-vous manqués, ou qu'importe. Il s'agit là sûrement de mes désirs, encore une fois trop bavards ou mal placés...
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